samedi 20 juin 2009

Le service à Lourdes

(texte des pionniers et caravelles de la première Libourne)

Les apparitions de la Vierge Marie à Bernadette et les guérisons qui s’en sont suivies font aujourd’hui de Lourdes une des villes les plus cosmopolites au monde où chacun peut apporter quelque chose à l’autre, aussi bien malades que valides .En effet si des milliers de bénévoles (brancardiers, hospitaliers, bonnets bleus, personnes chargées de l’organisation ou encore de l’animation) viennent donner de leur temps chaque année à Lourdes, ce n’est pas le fruit du hasard .Qu’est ce que toutes ces personnes recherchent à Lourdes ? Font-elles cela juste pour les malades ou bien y trouvent-elles également leur compte ?
Les échanges entre malades et hospitaliers ou hospitalières sont souvent très forts et enrichissant. Pour tous ceux qui accompagnent les malades pour la première fois, la crainte d’affronter quelqu’un de différent est très présente. Comment réussir alors à avoir une conversation avec ces malades qui ont, comme on le pense souvent aux premiers abords, une vie si différente et éloignée de la notre?
Chaque geste fait avec sincérité et simplicité, chaque regard, chaque sourire compte, tous créent une sorte de complicité avec les malades et rendent le contact plus facile. En venant rejoindre Bernadette, la petite fille frêle et malade de la famille Soubirous, la Vierge Marie nous rejoint personnellement tous autant que nous sommes et invite les malades à ne pas se sentir exclus et oubliés. C’est la dimension même de l’église universelle. Et c’est dans un esprit de famille que des milliers de pèlerins se rassemblent chaque année ici à Lourdes et plus particulièrement en cette année jubilaire. Grâce à une mobilisation des Lourdais et des bénévoles venus de l’extérieur, les malades se sentent entourés. Nous pouvons tout aussi noter la présence de nombreux jeunes prêt à servir les malades, peut-être un des miracles de Lourdes.
Lourdes nous apprend l’humilité, en nous mettant au service des malades nous apprenons à échanger malgré nos différences et nous nous sentons utile. Ce temps de grâce que nous recevons en venant en pèlerinage nous devons essayer de continuer à le vivre au quotidien.